Vainqueur de la sélection Région Bretagne – CMB Océane en décembre dernier, Chloé Le Bars, 29e de la dernière édition de la Mini Transat Eurochef en 2021, fait le grand saut cette année sur le circuit exigeant des Figaro Bénéteau. Ses objectifs : progresser et se faire plaisir sur l’eau.
Quel a été ton parcours avant de devenir skipper Océane l’hiver dernier ?
« Il a été assez classique puisque j’ai commencé par l’Optimist avant de passer au dériveur et d’intégrer une filière sport-études à Lorient. Après un titre de championne de France de Laser en 2017, j’ai débuté le match-racing puis j’ai rapidement renoué avec le solitaire en prenant part à la dernière édition de la Mini Transat. »
Que représente pour toi le fait d’être aujourd’hui la deuxième skipper féminine du Team ?
« La filière Région Bretagne – CMB est la passerelle rêvée, une chance inouïe pour progresser et s’affirmer dans le milieu de la course au large. J’avais déjà tenté ma chance il y a deux ans. Cette fois, après avoir mené mon projet Mini 6.50, je savais que je revenais avec des bases plus solides. Aujourd’hui, j’ai la chance de faire partie d’une équipe géniale. Au Pôle France de Port-La-Forêt, tout le monde fait preuve d’énormément de bienveillance à mon égard. Je peux poser toutes les questions que je veux et ainsi avancer. »
Comment se passe la prise en main du bateau Océane ?
« Le Figaro Bénéteau 3 est beaucoup plus physique que le Mini 6.50. Je dois m’adapter et prendre mes marques petit à petit, mais tout se passe bien. J’emmagasine tous les conseils que je reçois, notamment ceux des marins avec lesquels j’ai la chance de naviguer en double depuis le début de l’année : Erwan Tabarly, Martin Le Pape ou encore Ronan Treussart. Nos débriefings à terre sont extrêmement constructifs et je sens que je progresse. »
Te sens-tu à l’aise sur ce début de saison à bord du bateau ?
« J’ai de bonnes sensations à certaines allures. Sur d’autres, il y a encore du boulot. Lorsqu’il y a plus d’air, je ne suis pas encore pleinement en confiance, mais ça va de mieux en mieux. »
As-tu des objectifs sportifs durant ta première année de skipper en course au large ?
« Je préfère éviter de me mettre trop de pression de résultat. Mes objectifs cette saison sont avant tout de progresser et de prendre du plaisir sur l’eau. »