Charlotte Yven raconte le #Jour3 du Challenge Espoir Bretagne-CMB

Quel était le programme aujourd’hui, à ce 3^ème jour de sélection Espoir Bretagne-CMB ?

Aujourd’hui on s’est tous retrouvé au Pôle Finistère Course au Large à 8h30. Après un briefing rapide durant lequel on nous a expliqué que nous serions sur le même bateau avec le même équipage que la veille, nous sommes partis nous préparer pour partir en mer.

Comme la veille, on a enchaîné les parcours bananes sur l’eau. J’ai commencé à la barre puis j’ai tourné sur tous les autres postes : à la tactique puis en tant que n°1.

Par rapport à hier, on a vraiment eu des conditions musclées ! Le fait qu’il y ait plus de vent, ça nous sollicite forcément plus physiquement. Au fur et à mesure de la journée, on est plus fatigué donc ça tire un peu…

 

Quel est ton bilan sur cette navigation ?

Aujourd’hui avec mes équipiers, on a fait le constat qu’on avait bien progressé par rapport à la veille, en particulier sur la prise d’information et de communication. Nous étions mieux coordonnés.

 

Au retour de mer, quel était votre programme ce soir ?

Dès notre retour à terre, il nous a été demandé de remplir deux fiches :

• sur la première on devait s’auto-évaluer ainsi que les deux autres membres de l’équipage, avec une note de 1 à 5 sur chacun des postes.
• sur la deuxième on a débriefé des conditions météo, de ce qui était bien ou moins bien en général.

 

Pourquoi avoir choisi de prendre part au challenge espoir Bretagne-CMB ?

La course au large m’attire depuis que je suis petite. J’ai vu des navigateurs partir faire des courses et écouter les récits de mer à leur retour m’a toujours passionné.

J’aime la régate et être sur l’eau, j’ai notamment beaucoup navigué avec ma famille. Je m’y connais encore très peu en course au large mais ça me plairait beaucoup d’en faire mon métier.

Et pour moi la Filière d’Excellence de course au large Bretagne-CMB est la meilleure pour progresser le plus rapidement et efficacement possible. Cette filière ouvre aussi les portes des plus beaux projets de grandes ampleurs tels que le Vendée Globe et ça me fait rêver.

On nous donne tous les moyens à disposition, on a juste à être là pour naviguer et progresser… Tout est pris en charge donc c’est le grand luxe, on ne peut pas espérer mieux !