De l’apprentissage pour la suite
Pierre Rhimbault a un peu plus de mal à se satisfaire de sa prestation.

« Forcément, je ne suis pas super content de finir 18e. Dès le début, ça a cafouillé. J’ai, en effet, pris une option au niveau de l’île de Béniguet, qui n’a pas été payante et pour enfoncer le clou, j’ai pris une algue dans la quille dont j’ai mis un temps infini à me débarrasser. Dès lors, je me suis retrouvé en queue de peloton et le gros problème c’est qu’ensuite j’ai fait toute ma nav’ tout seul car c’est parti par devant. En plus, tout ce que j’ai tenté ensuite n’a jamais marché », a détaillé le skipper Bretagne – CMB Espoir qui regrette de ne pas avoir été dans le match, mais qui se console par le fait d’avoir, une nouvelle fois, appris énormément de choses. « C’est surtout vrai pour la gestion de moi-même. Quatre jours, c’est long, mine de rien. C’est un rythme particulier et ce n’est pas facile de trouver ses marques. Quand manger ? Quand dormir ? Je me suis posé plein de questions mais j’ai trouvé des réponses. L’autre point positif, c’est que j’ai tourné le Fastnet. Ce n’est pas rien pour un marin », a conclu Pierre Rhimbault, d’ores et déjà focalisé sur les points sur lesquels il va devoir travailler lors des prochains mois afin d’arriver plus fort en 2018.