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Solo Guy Cotten : première étape du Championnat de France Élite de Course au Large dans les petits airs pour Victor Le Pape et Lola Billy

Victor le Pape veut garder le cap

 

Après un début de semaine compliqué sur les deux parcours côtiers de la Solo Guy Cotten (20e et 25e), le skipper de Région Bretagne-CMB Espoir avait à cœur de retrouver des sensations à la barre de son Figaro-Beneteau 3 sur ce parcours qu’il connaît bien.  Arrivé en 13e position ce vendredi à 12h28, il a débarqué sur les pontons de Concarneau avec une pointe de déception. “ La course ne s’est pas vraiment passée comme je l’espérais, j’avais un scénario bien écrit en tête et rien ne s’est déroulé comme prévu. C’est une 13e place, forcément un peu décevante”. 

 

Le marin retient malgré tout du positif de ce premier parcours au large, “J’ai pris un bon départ, je suis passé 3e aux menhirs à Penmarch, donc plutôt content de cette première montée au près. Je me suis senti inspiré et j’allais vite”. Les choses se sont ensuite compliquées pour lui avec une succession de mauvais choix stratégiques. “J’ai tenté une option en baie d’Audierne qui m’a fait prendre du retard. Je n’ai pas beaucoup dormi pour pouvoir revenir. J’étais dans le match hier soir en arrivant à Belle-Île, puis j’ai fait un léger décalage qui m’a fait perdre des places.

 

Lola Billy en mode découverte

 

Pour la skipper originaire de l’Aber Wrac’h, c’était un grand saut dans l’univers exigeant de la course au large. Après un début de semaine rythmé par les courses côtières où elle a su s’accrocher face à une flotte compacte (28e et 12e). La jeune skipper, qui a célébré son 27e anniversaire ce jeudi en solitaire à bord de Région Bretagne-CMB Océane, s’était fixé un double objectif : mettre en pratique les enseignements de son entraînement hivernal au Pôle Finistère Course au Large et apprendre à maîtriser la navigation en solitaire au large. “Je suis super contente de ma première course en solitaire, qui a été riche en découvertes !  Je n’ai pas fait trop de bêtises au niveau des manœuvres et avec la vitesse du bateau, mais j’ai fait quelques choix stratégiques auxquels j’ai accordé beaucoup d’importance, et que j’ai payé très cher”. 

 

Pour la suite de la saison ? “J’ai identifié plein d’axes de travail pour la suite, donc j’ai vraiment hâte d’en découdre sur les prochaines courses”, s’impatiente Lola qui prendra le départ de la Transat Paprec aux côtés du marin expérimenté Corentin Horeau.

 

Le repos sera donc de courte durée pour nos marins. Place désormais aux entraînements en double, avant de prendre le large le 19 avril prochain pour partir à l’assaut de l’Atlantique à l'occasion de la Transat Paprec. 

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