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Le duo Elodie Bonafous – Corentin Horeau signe une belle 2e place sur la Sardinha Cup

Déjà tous dans le Top 10 lors de la première étape, les trois duos de la Filière d’excellence Bretagne – CMB ont réitéré leur performance lors du deuxième round. Un morceau de 775 milles, à la fois technique et éprouvant, qui a couronné les binômes les plus solides. Particulièrement incisif, le tandem Elodie Bonafous et Corentin Horeau a terminé deuxième, place qu’il s’octroie également au classement de l’épreuve. Les binômes Tom Laperche – Loïs Berrehar et Gaston Morvan – Ronan Treussart, respectivement 8e et 9e de cette seconde manche, finissent 7e et 9e au général.

Le duo Océane: Élodie Bonafous et Corentin Horeau
© Pierre Bouras

De l’aveu des vainqueurs de cette deuxième étape, la plus longue jamais disputée jusqu’alors en Figaro Bénéteau 3, il a fallu être sacrément dur au mal pour tenir la cadence entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie, les îles Scilly et l’estuaire de la Gironde. D’autant qu’en plus de conditions techniques, le froid et l’humidité ont fait partie intégrante du programme. « On s’était fixé comme objectif de trouver un bon rythme à bord pour les quarts, de bien manger, de bien dormir, de rester lucide et de bien s’organiser sur les choix météo et stratégiques. On savait comment on voulait fonctionner, on a essayé de s’y tenir à fond. Le bateau était super clean, bien rangé. On a fait preuve de rigueur et ça s’est bien passé. On est content de nous », a commenté Elodie Bonafous, la skipper Bretagne – CMB Océane. De fait, la Finistérienne et son co-équipier ont impeccablement géré leur course, grappillant place par place jusque dans les derniers milles, franchissant la ligne, à peine deux minutes après les grands vainqueurs de l’étape et du général, Xavier Macaire et Morgan Lagravière. « Cette deuxième place fait vraiment plaisir. Je suis hyper contente de concrétiser tous les efforts et le travail fournis depuis un an », a ajouté Elodie. « Corentin m’a apporté sa motivation. Il est toujours à fond, ultra-rigoureux. Il rythme bien la vie à bord et sait faire avancer vite le bateau ». Des atouts qui seront assurément de taille lors la Transat en double Concarneau – Saint-Barth dont le coup d’envoi sera donné le 9 mai prochain.

Des points importants validés avant la transat 

De leur côté, Tom Laperche et Loïs Berrehar, qui, pour mémoire, avaient terminé 3e du premier round de cette Sardinha Cup il y a tout juste une semaine, ont également montré de belles choses lors de cette dernière étape. « Cela nous a permis de passer du temps en mer et du temps ensemble. Lors de ces quatre jours de course, on a pu vivre un peu en mode « transat » en termes d’organisation à bord. On a aussi pu voir que l’on était dans le coup même si ça a été un peu plus dur sur cette dernière manche que sur la première. On n’est pas trop mal parti et on n’a pas si mal géré le contournement de l’anticyclone sur la route des Scilly mais les premiers ont creusé un petit écart qu’il n’a pas été vraiment possible de combler ensuite sans vrai plus en vitesse », a commenté le skipper Bretagne – CMB Performance. « On a essayé des petits trucs pour tenter de revenir au score mais ça n’a pas marché. Au final, nous ne sommes pas mécontents de nous surtout qu’on a validé différents points en vue de la transat », a ajouté le Trinitain dont l’objectif, à présent, est de bien récupérer pour être à 100% de sa forme en mai prochain, à Concarneau.

De l’expérience engrangée

Si pour eux, il ne s’agissait pas de se roder en vue de la Transat en double, Gaston Morvan et Ronan Treussart ont également régaté aux avant-postes lors de cette Sardinha Cup, deuxième du nom, terminant à une prometteuse 9e place. « Ça a été hyper intéressant et hyper enrichissant pour la suite. J’ai appris énormément de choses d’autant que c’est vraiment un bonheur de naviguer avec Ronan », a relaté le jeune skipper Bretagne – CMB Espoir qui n’a pas quitté son ciré et sa cagoule lors de cette manche. « Ça a été une super expérience. Notre objectif était de jouer dans le bon paquet et c’est ce que nous avons fait. Nous avons toujours été dans le bon rythme, ce qui est plutôt satisfaisant, même s’il y a des petits ajustements à faire pour jouer vraiment devant. Ça a été un moment précieux pour ma préparation à la Solitaire du Figaro. Passer quatre nuits en mer, gérer le sommeil, engranger des milles, jouer avec les systèmes météo, mettre en place des stratégies… tout cela reste dans un bon processus pour avancer », a conclu Gaston Morvan qui sait que ce qui est pris aujourd’hui ne sera plus à prendre ensuite.

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