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La Solitaire URGO-Le Figaro: il va y avoir du sport !

Course en solitaire et par étapes créée en 1970 par Jean-Louis Guillemard et Jean-Michel Barrault, la Solitaire URGO–Le Figaro est sans aucun doute la course à armes égales la plus exigeante qui soit. Pour s’imposer, il faut à la fois triompher d’une opposition toujours extrêmement relevée, mais aussi d’un parcours sélectif et piégeux. Cette édition 2018 (la dernière en Figaro 2), dont le coup d’envoi sera donné le 26 août prochain au Havre, ne devrait pas déroger à la règle. 

Sebastien Simon (Bretagne Credit Mutuel Performance) lors de la 1ere etape de la Solitaire Urgo Le Figaro 2017 entre Bordeaux et
Sebastien Simon (Bretagne Credit Mutuel Performance) lors de la 1ere etape de la Solitaire Urgo Le Figaro 2017 entre Bordeaux et Gijon - Pauillac le 05/06/2017 © Alexis COURCOUX

« Cette 49e édition va être du solide, avec quatre étapes, dont trois de plus de 440 milles, sur trois semaines. il y aura des difficultés techniques à gérer et nous avons pris soin de diminuer au maximum les marques de parcours afin d’ouvrir le jeu au maximum », explique Francis Le Goff, le directeur de course.

Ce qui attend cet été Sébastien Simon et Loïs Berrehar, les skippers Performance et Espoir de la Filière d’excellence de course au large, est donc copieux. Si, pour l’un et pour l’autre, les objectifs diffèrent, l’envie d’en découdre est tout aussi grande. « J’y vais pour gagner », assure sans détour Sébastien, qui assume parfaitement son statut de favori et qui compte bien conserver sa place de leader au classement du Championnat de France Élite de Course au Large 2018, acquise après avoir fait preuve d’une remarquable régularité sur les cinq premières épreuves de la saison. « Je ne mettrai plus les pieds sur un Figaro avant un petit moment et pour moi, il est important de finir sur une bonne note. Après 5 années sur le circuit Figaro, je pars avec l’envie de profiter et de prendre du plaisir avant tout », détaille Sébastien, bien conscient que sur le tracé qui les attend, lui et ses adversaires, il va falloir réussir à s’adapter en permanence, avec des conditions probablement très variées. « Il risque d’y avoir des changements de rythme. Ça promet d’être intéressant », note le skipper auquel des marins de la trempe d’Alexis Loison, Charlie Dalin, Xavier Macaire ou Anthony Marchand (pour ne citer qu’eux) vont naturellement donner du fil à retordre. La donne est forcément très différente pour Loïs Berrehar, pour qui la fameuse Solitaire sera un baptême du feu. « J’ai découvert le solitaire cette année mais je ne suis pas plus stressé que ça. J’ai l’habitude d’être en mer et grâce à la Transat AG2R, j’ai pu m’habituer un peu au bateau et apprendre à ne pas prendre d’options trop radicales », souligne le Morbihannais qui vise la première place du classement bizuth. « C’est clairement mon objectif et j’aimerais, si possible, entrer dans le Top 15. Je sais que ça va être dur mais j’ai les moyens de bien faire ». On l’aura compris, Sébastien autant que Loïs nourrissent de vraies ambitions. Il faut maintenant attendre le 15 septembre prochain pour savoir si l’un et l’autre ont rempli leur contrat et si la victoire revient, une 16e fois depuis 2003, à un coureur du Pôle Finistère Course au Large. 

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