Solitaire du Figaro : une 50e édition qui restera dans les annales
La 50e édition de la Solitaire Urgo Le Figaro s’annonçait hors-normes avec un plateau unique, un parcours atypique et l’arrivée du tout nouveau Figaro Bénéteau 3. Elle s’est révélée hallucinante avec une météo complètement folle qui a distribué et rebattu en grand les cartes à de multiple reprises. Et si elle a sacré un Yoann Richomme impérial, elle a assurément révélé un Tom Laperche solide, qui a notamment fait forte impression en terminant deuxième de la première étape en Irlande avant de s’octroyer une belle 11e place au général. Elle a, en revanche, moins bien réussi à Loïs Berrehar qui finit l’épreuve à une décevante 30e place, loin de représenter son niveau réel et de répondre à ses attentes.
Tom Laperche, skipper Bretagne – CMB Espoir : « C’est super ce que j’ai réussi à faire. Si deux ou trois petits coups en plus avaient fonctionné, ça aurait vraiment été extraordinaire. Il me manque encore ce petit truc qui vient avec l’expérience et qui fait la différence lors des aléas météo ou techniques, mais ça va venir. On est trois bizuths dans le Top 15, ce qui est assez rare. Ma 11e place est vraiment géniale, bien mieux que ce que je pouvais espérer au départ. Quand j’y repense aujourd’hui, je me rends compte que je ne retire que du positif de cette première expérience. J’ai déjà hâte de revenir et de revenir plus fort. »
Loïs Berrehar, skipper Bretagne – CMB Performance : « Même si je termine par une place de 13e dans la dernière manche, cette Solitaire me laisse un petit goût amer. Trentième, ce n’est évidemment pas la place que je venais chercher. J’ai tout de même acquis de l’expérience et défini des axes de travail pour la suite. J’ai la chance de faire partie de la filière d’excellence Bretagne – CMB, ce qui me laisse le droit à l’erreur. J’ai manqué de réussite et j’ai notamment été lourdement pénalisé, lors de la première étape, d’un choix qui était pourtant raisonnable. C’est dur, mais la voile est ainsi. »