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Du double au solo !

Après avoir montré de très belles choses en double lors de la Sardinha Cup en début de mois, Tom Laperche et Loïs Berrehar s’apprêtent désormais à jouer des coudes en solitaire. Les skippers Espoir et Performance sont dans les starting-blocks de la Solo Maître CoQ dont la 16e édition rassemble pas moins de 47 concurrents. Quarante-sept marins parmi lesquels des grands noms tels que Jérémie Beyou, Michel Desjoyeaux, Yann Eliès, Alain Gautier, Armel Le Cléac’h ou encore Loïck Peyron. Pas suffisant toutefois pour impressionner les deux jeunes skippers qui restent déterminés à progresser à prendre leurs marques à bord de leur nouvelle monture et à jouer les trouble-fêtes.

Solo maître coq
© Christophe BRESCHI

« J’ai très envie d’y aller ! », assure Tom Laperche, visiblement impatient d’en découdre en solitaire. « En ce qui me concerne, cette Solo Maître CoQ est ma première course en solo. La Sardinha Cup m’a donné de la confiance mais il y a forcément un peu d’appréhension malgré tout. Ça ne va pas être si simple de gérer des parcours tout seul face à une flotte de 46 bateaux », poursuit le skipper Bretagne – CMB Espoir qui entrera en piste dès ce lundi matin avec, au programme, un parcours côtier d’une petite trentaine de milles au large des Sables d’Olonne et des conditions relativement faibles (entre 3 et 5 nœuds de vent). « Commencer en douceur, ce n’est pas plus mal. Cela va permettre de voir comment ça se goupille assez tranquillement. L’an dernier, lors de cette Solo Maître CoQ, on avait attaqué avec 20-25 nœuds de vent, ce qui nous avait piqué direct. Cette fois, ça s’annonce plus simple, au moins dans la gestion du bateau », avance Loïs Berrehar, bien conscient, toutefois, que lors de ces prochains jours, il y aura bien d’autres aspects délicats à négocier, à commencer par la densité de la flotte. « On est, de fait, très nombreux. Il faudra donc faire attention lors des phases de départ et aux passages de bouée car ça risque d’être un peu chaud et, potentiellement, de cartonner », note Tom qui compte bien jouer la carte de la prudence mais aussi être dans le match, comme cela a été le cas lors de la Sardinha Cup, même si l’exercice s’annonce forcément différent en solitaire.

Progresser encore et toujours

 « C’était bien beau de faire du double, mais maintenant on va se jauger tout seul ! Notre meilleur ami sera cette fois le pilote automatique et comme Tom, je suis impatient de voir ce que ça donne. Aucun d’entre nous n’a beaucoup navigué en solitaire sur le Figaro 3 alors dans ce contexte, évidemment, il y a quelques questions en suspens mais l’avantage c’est que tout le monde est dans le même cas », poursuit Loïs qui préfère ne pas se mettre trop de pression sur les épaules malgré sa superbe deuxième place lors de la première course de la saison. « C’est sûr qu’à la fin de cette Solo Maître CoQ, il va y avoir un classement et que tout le monde va y penser en arrivant à Nantes, dans un mois, pour le départ de la Solitaire URGO – Le Figaro. Le but sera d’être opportuniste mais de ne considérer un bon résultat à l’issue de cette semaine de course que comme du bonus », relate Loïs qui souhaite avant tout finir la course avec le sentiment d’avoir progressé, encore et toujours. Idem pour son partenaire de team. « Manœuvrer correctement, réussir à faire avancer le bateau, réaliser de  bonnes trajectoires et bien gérer le rythme lors de la grande course de 350 milles : voilà les objectifs sur cette Solo Maître CoQ », annonce Tom qui garde cependant en tête la première place du classement Bizuth. « C’est sûr que j’y pense un peu mais je ne veux pas me concentrer seulement sur ça. Je sais que j’ai plein de choses à découvrir et je veux aussi me faire plaisir car je sais que si tel est le cas, le résultat suivra. »

 

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