Henry Bacchini : « La Filière d’excellence de course au large Bretagne–CMB, un dispositif unique »
Détecter et former de jeunes champions, puis les accompagner dans leur parcours au plus haut niveau : tel est le sens de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – CMB. Un projet cohérent et ambitieux, parfaitement en phase avec la Filière nautique bretonne mais aussi avec la Fédération Française de Voile, ainsi que l’explique Henry Bacchini, son Vice-Président délégué. Interview.
Quel regard porte la Fédération Française de Voile sur la Filière d’excellence de course au large Bretagne – CMB ?
« un regard bienveillant qui s’ajoute à un soutien total. La France est aujourd’hui le seul pays à offrir une lière de détection dans le domaine de la course au large et c’est quelque chose dont nous pouvons être très ers car c’est une lière solide qui s’appuie sur le Pôle Finistère Course au Large que la FFVoile a labellisé dès 1995. Depuis sa création, en 2011, sur les bases du Challenge espoir initié en 1993, cette Filière d’excellence de course au large Bretagne – CMB a révélé de nombreux talents grâce à un centre dédié à la course au large, avec des entraînements de grande qualité, fédérateurs de grandes compétences. De « grands anciens », tels que Michel Desjoyeaux, Jean Le Cam, Roland jourdain entre autres, ont apporté leur pierre à l’édi ce. Mieux, ils ont incarné des valeurs de cette lière portée par le Pôle, lui-même garant de la démarche instaurée par la Région et le CMb. »
À quoi, selon vous,tient son succès ?
« L’éducation par les pairs est un point important car au Pôle Finistère Course au Large, toute la communauté ré échit et agit dans le même sens, sans aucune concession. Chacun trace son sillon. De plus, tout ce qui a trait à la performance est proposé. entraînements sur l’eau, stages météo, préparation physique et mentale, scalité, management, communication... Rien n’est négligé. Nous avons affaire à des chefs de projets. De ce fait, le dispositif s’inscrit dans une logique de carrière et c’est la clé. il y a d’ailleurs très peu d’échecs ».
Ce dispositif a souvent été copié mais jamais égalé. Pourquoi à votre avis ?
« Tout simplement parce qu’il n’est pas si simple. Ce n’est pas une recette de cuisine. C’est un système basé sur de vraies valeurs. un système interactif avec un encadrement de qualité mais aussi une réelle transmission des connaissances. il y a énormément d’humain là-dedans. Chaque athlète est au centre de son projet et c’est, à mon sens, un gage de réussite. »