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C’est parti pour la Solo Normandie !

Le coup d’envoi de la 9e édition de la Solo Normandie a été donné ce lundi à 14h. Sébastien Simon et Pierre Rhimbault, les skippers Performance et Espoir de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – Crédit Mutuel de Bretagne, puis les 21 autres Figaristes en lice se sont élancés de Deauville pour rejoindre Granville, via le cap de la Hague, le phare des Casquets et les Héaux de Bréhat (300 milles). Un parcours technique avec de forts courants et différents effets de site, mais également délicat en raison des conditions météo annoncées pour ce début de semaine en Manche. Il est, en effet, probable que le flux de nord-est normalement prévu se révèle perturbé par des petites dépressions orageuses sur la première moitié du parcours avant que la molle s’invite à son tour. De quoi garantir du jeu, mais aussi de la belle bagarre.

Bretagne CMB Voile
© DR

Après quelques jours de repos bien mérités à l’issue de la Le Havre Allmer Cup, les skippers de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – CMB et leurs concurrents rempilent avec la Solo Normandie, la cinquième épreuve comptant pour le Championnat de France Elite de Course au Large 2018. C’est, en effet, à 14h cet après-midi que le coup d’envoi de la course a été donné. « Je me sens bien et serein. J’ai de la confiance et j’aborde vraiment cette Solo Normandie comme le dernier round de préparation avant la Solitaire Urgo – Le Figaro. Mon objectif ? Bien naviguer et être content de moi à l’arrivée », a commenté Sébastien Simon, actuellement leader au classement provisoire du Championnat avec dix points d’avance sur son dauphin, Alexis Loison. « L’épreuve n’affiche qu’un coefficient 1. L’important, pour le titre, sera la Solitaire, dotée d’un coefficient 6. Reste qu’il est évident que si je peux conserver la tête et continuer de creuser un peu l’écart de points, ce ne sera que plus facile ensuite », a détaillé le skipper Bretagne – CMB Performance, attentif à la météo qui s’annonce pour le moins instable ces prochaines 48 heures.

Savoir être opportuniste et réactif

« Naviguer dans ces coins-là (les raz Barfleur et Blanchard, les îles anglo-normandes et autres, ndlr), ce n’est jamais simple car il faut aller jouer dans les cailloux pour s’abriter des courants. Mais cette fois, pour corser le tout, des orages risquent de se développer et de pimenter un peu la donne. Aujourd’hui, les champs de vents ne sont toujours pas calés et dans ce contexte, c’est assez dur d’élaborer une stratégie. En résumé : on va prendre le départ et puis on verra bien », a souligné Sébastien qui va donc devoir faire preuve d’opportunisme et de réactivité. « Il va falloir aller super vite dans les phases de transition, ce qui est plutôt un avantage pour moi. De plus, il ne faudra rien lâcher car il risque d’y avoir des retournements de situation réguliers », a ajouté le marin, bien conscient que les moments de répit seront rares et que la tâche qui l’attend ne sera pas simple. Même sentiment du côté de Pierre Rhimbault. « On part avec beaucoup d’incertitudes », a assuré le jeune Espoir qui ne sait pas trop à quoi s’attendre, mais qui compte bien tirer au mieux son épingle du jeu et surtout, prendre un maximum de plaisir sur l’eau.

 

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