Pierre Rhimbault face à la Solo Maître Coq à venir
Dans quelques jours, Pierre Rhimbault sera sur la ligne de départ de la Solo Maître Coq, première course de la saison Figaro, qui débutera le 14 mars aux Sables d’Olonne. Habitué depuis quelques mois à naviguer en double aux côtés de Romain Attanasio pour les entraînements à la Transat AG2R (départ le 22 avril), il nous explique son retour en solitaire sur son bateau Espoir. Entraide, objectifs, envies, il se confie sur cette prochaine saison Figaro.
Pierre, comment se passent les derniers entraînements avec Romain ?
Sur l’eau, les entraînements se font sur parcours longs, on sort 5 à 6 heures par navigation. On travaille principalement sur la prise de décision à bord. Le gros du travail porte sur l’ambiance à bord, notre entente. On apprend à se connaître, à communiquer. C’est le principal pour nous aujourd’hui.
Pas trop difficile de reprendre les navigations en solitaire pour la Solo Maître Coq?
Non, j’ai l’habitude des sorties en solo ! Et puis je m’y remets dès demain en convoyant seul mon bateau jusqu’aux Sables d’Olonne.
Te sens-tu prêt pour la semaine prochaine ?
Je suis excité, j’ai hâte de me lancer dans la course, ça fait longtemps ! Vraiment heureux de retrouver tous les skippers, tout le monde. Pour l’instant on n’a pas encore de visibilité claire sur les conditions météo, on pense avoir du vent fort, mais il est encore trop tôt pour le dire.
Sur le plan sportif je sais ce que je dois le plus travailler, cette année, je connais mes gros défauts et je veux vraiment les corriger.
Quels sont-ils ?
L’année dernière j’avais tendance à m’excentrer de la flotte, je tentais des « options miracles » en me disant qu’elles allaient me faire rentrer dans le jeu, mais ça m’a parfois mis en difficulté. Donc, cette année je vais essayer de ne plus me placer sur les extérieurs, je veux bannir cette option et vraiment me centrer davantage dans la flotte.
Et avec Romain, comment ça va se passer ?
Avec Romain on veut vraiment continuer à travailler ensemble. Sur la Solo Maître Coq, il va m’aiguiller côté météo. On veut garder le contact pour, au retour, analyser la course dans la perspective de la Transat AG2R.