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Confirmer sur la grande course

De l’autre côté de l’Atlantique, aux Sables d’Olonne, là encore, la météo a décidé de faire des siennes. C’est, en effet, une situation complexe à laquelle vont être confrontés Aymeric Decroocq et les autres concurrents de la Solo Maître Coq sur la grande course de l’épreuve qui s’est élancée ce jeudi, à 12 heures. Au menu 320 milles entre Port Olona, l’île de Ré et les Birvideaux. Pas de quoi cependant perturber le skipper Espoir de la Filière d’excellence de course au large Bretagne- CMB qui  pointe à la 8e  place (2e  bizuth) du classement général après quatre manches.​

Aymeric sur Bretagne CMB Espoir
Team Bretagne CMB / Figaro Performance : Sébastien SIMON - Transat AG2R : Sébastien SIMON - Xavier MACAIRE / Figaro Espoir : Aymeric DECROOCQ / Port La Forêt - Février 2016 © Benoit Stichelbaut

Aux Sables d’Olonne, un qui ne se laissera pas démonter non plus, c’est Aymeric Decroocq. « Je suis plutôt satisfait de ce que j’ai pu montrer sur les courses in-shore de cette Solo Maître CoQ et cela me donne un peu de confiance. Au départ, je m’étais fixé comme objectif de boucler toutes les manches dans le Top 10. Le contrat a presque été rempli », a commenté le skipper Bretagne – CMB Espoir qui, avec deux places de 5e, une de 7e et une dernière de 13e, pointe à la 8e place du classement général provisoire. « Je suis content parce que je suis dans le coup. Je savais que sur des exercices tels que des parcours construits, j’arriverais à tirer mon épingle du jeu. Je suis content aussi parce que j’ai découvert pas mal de choses sur le fonctionnement du bateau en ce début de semaine, notamment dans les conditions musclées de mardi », a indiqué le jeune homme.  A présent, son objectif est de confirmer sur la grande course de l’épreuve dont le départ a été donné à la mi-journée, ce jeudi. « J’espère réussir à accrocher le groupe de tête et tenir le rythme jusqu’au bout. L’idée, pour moi, c’est vraiment de ne pas me prendre un « plomb » d’entrée de jeu surtout que ça risque de partir par devant compte-tenu du schéma météo », a indiqué Aymeric qui va devoir composer avec du courant et de tout petits airs, au moins jusqu’à l’île de Ré, avant de négocier une phase de transition délicate ensuite. « En fait, on ne sait pas trop ce qui va se passer car les modèles ne sont pas d’accord entre eux. Quoi qu’il en soit, ça risque d’être assez long. Certains routages nous font arriver dans la nuit de samedi à dimanche, mais nous verrons bien ce que nous trouverons sur l’eau et nous ferons avec », a conclu Aymeric Decroocq qui compte bien, en tout cas, conserver une place dans les dix premiers et sur le podium des « rookies ».

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