La récupération, l’un des points clés de la performance

Conscients, toutefois, qu’une bonne récupération est un processus biologique et psychologique important, qu’elle produit des effets d’élimination nécessaires pour que le corps revienne à son état normal et réduise les hormones de stress telles que le cortisol, ils ont fait en sorte d’optimiser au mieux le temps imparti. « Deux jours et demi, c’est un laps de temps court et il faut l’exploiter au mieux pour continuer à être en forme pour la suite. On fait un maximum de siestes mais en réalité, on ne se pose pas trop de questions. On sait que la course est intense et que c’est, depuis toujours, ce qui fait la spécificité de la course. C’est difficile, mais ça l’est pour tout le monde », assure Gaston Morvan, manifestement assez bien requinqué, tout comme ses deux acolytes de team. « C’était vraiment sympa de faire escale à Port-la-Forêt. Il a fait un super temps et on a pu partager des moments privilégiés avec les partenaires. On a essayé de se reposer au maximum dans une maison collée au Pôle France Course au Large, dans un environnement où on a bien nos repères. A présent, il faut se remettre dans le bain de la prochaine étape. Cette dernière arrive vite et la météo promet une manche à la fois complète et complexe », ajoute le skipper Région Bretagne – Espoir qui a, comme l’ensemble de ses rivaux, pris bonne note de la modification de parcours annoncé par la Direction de course. Ainsi, les solitaires iront d’abord franchir les îles Anglo-Normandes avant d’enrouler le phare d’Eddystone, contrairement à ce qui été prévu initialement. Pour le reste, 635 milles à destination Royan restent au programme. Coup d’envoi de ce deuxième round : ce dimanche, à 13 heures.