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Sans pilote, la fatigue s’accumule durement

Après un superbe début de course, parfaitement maîtrisé, qui leur a permis de s’installer aux commandes de la flotte des Class40 de la 12eTransat Jacques Vabre dès la marque d’Antifer et jusqu’à hier à la mi-journée, Nicolas Troussel et Corentin Horeau sont de plus en plus handicapés par la perte de leur pilote automatique survenu dès le lendemain du départ.

Départ de la Transat Jacques Vabre
Class 40 Bretagne - Credit Mutuel, skippers Nicolas Troussel (FRA) and Corentin Horeau (FRA), during the Transat Jacques Vabre start on october 25, 2015 in Le Havre, France - Photo Jean Marie Liot / DPPI © Jean-Marie LIOT
« Il y a un problème sur les compas et du coup, ils n’ont pas d’autre choix que de passer tout leur temps à la barre depuis deux jours », explique Eric Kerscaven, leur Directeur technique, quotidiennement en lien avec eux. Aujourd’hui, la fatigue accumulée par les deux co-skippers de Bretagne – Crédit Mutuel commence logiquement à peser lourd dans la balance, ce qui explique en partie leur chute à la 7e place au classement provisoire, ce mercredi. De fait, la lucidité est entamée et les gestes moins précis, en témoigne la dure chute de Corentin, ce matin, aux environs de 4 heures. Le jeune Trinitain s’est méchamment ouvert une lèvre. Le hic, c’est que ce n’est pas encore tout de suite qu’ils vont pourvoir recharger les batteries puisqu’une succession de bascules du vent du sud-ouest au nord-ouest va se présenter sur leur route d’ici au cap Finisterre. Autant dire que ça risque d’être laborieux car les 40 pieds évoluent aujourd’hui à la latitude des Sables d’Olonne.
 
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