Apprendre et mieux se connaitre
Pour ce qui le concerne, Aymeric Decroocq, lui, avait à cœur de réussir son baptême du feu sur le circuit des Figaro Bénéteau et ne cachait pas son impatience de se tester sur un parcours au large en mode « course ».
Au final, auteur d’une 16e place, le skipper Bretagne – CMB Espoir est plutôt satisfait de sa première moitié de course mais s’avoue un peu déçu de sa fin de parcours. « J’ai fait partie des coureurs contraints de réparer pour rappel individuel. Je suis donc parti avec un peu de retard mais petit à petit, j’ai réussi à grappiller des places pour remonter en 11e position à la bouée de la Chaussée de Sein. Forcément, j’étais assez content. Le hic, c’est qu’ensuite les ennuis ont commencé », a détaillé le jeune skipper. « On s’attendait tous à une extinction du vent. Elle s’est produite sous l’île de Groix et j’ai eu beaucoup de mal à la gérer. Nombreux ont été ceux qui ont chopé le nouveau vent avant moi et qui en ont profité pour filer », a commenté Aymeric qui admets, à ce moment-là, être un peu sorti de sa course. « J’ai un peu manqué de lucidité et décroché. Au final, je suis un peu déçu car je pense qu’intrinsèquement j’étais capable de faire mieux que 16e. Je finis derrière des gens qui n’ont aucune raison de terminer devant moi », a regretté le marin en herbe, qui a d’ores et déjà appris beaucoup sur lui lors de ce premier tir, notamment en termes de gestion de sommeil, et qui a également pu identifier avec précision ses prochains axes de travail.