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Sébastien Simon : « Finir 2015 sur une bonne note et préparer au mieux 2016 »

Troisième et dernière épreuve comptant pour le Championnat de France Elite de Course au Large 2015 après la Solo Maître Coq et la Solitaire du Figaro – Eric Bompard, la Generali Solo a débuté ce vendredi, à Sète. Lors du briefing matinal, la Direction de course a annoncé le menu de la journée : deux parcours de type « banane » et un côtier, dans une quinzaine de nœuds de nord-ouest. Pour Sébastien Simon, le skipper Espoir de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – Crédit Mutuel, et ses 22 adversaires, le ton est donc donné. Le programme de la course s’annonce, en effet, plutôt intense. Jugez plutôt : six jours de Grand Prix et deux étapes de course au large (354 milles entre Sète et Nice puis 420 milles entre Nice et Barcelone). Le tout, sans jour de repos et dans des conditions très changeantes, propres à la Méditerranée.

Corentin Horeau (Bretagne Credit Mutuel Performance) lors de la 4eme etape de la Solitaire du Figaro - Eric Bompard cachemire en
Corentin Horeau (Bretagne Credit Mutuel Performance) lors de la 4eme etape de la Solitaire du Figaro - Eric Bompard cachemire entre Torbay (Angleterre) et Dieppe - le 23/06/2015 © Alexis COURCOUX
Sébastien, cette Generali Solo est la dernière épreuve de la saison. Comment l’abordes-tu ?
« J’aimerais, évidemment, finir sur une bonne note. J’ai préparé cette course vraiment sérieusement et mon bateau n’a jamais été aussi prêt. Cela étant dit, outre le fait d’obtenir un bon résultat à Barcelone, ce qui me motive surtout, c’est de commencer à préparer au mieux l’année prochaine. »


La compétition alterne petits parcours construits et courses au large. Est-ce un format qui te convient ?
« C’est cela qui fait la difficulté de l’épreuve. J’ai conscience que nous allons enchaîner les manches sur un gros rythme, justement du fait de l’alternance entre parcours côtiers et courses hauturières. A mon sens, l’état de forme de chacun va beaucoup jouer. Je sais que là-dessus, je peux avoir confiance en moi car je suis bien entraîné physiquement. En revanche, je ne cache pas que depuis la Solitaire du Figaro 2014, lors de laquelle j’ai eu la mauvaise expérience d’entrer en collision avec l’un de mes concurrents, j’ai un peu d’appréhension sur les régates entre trois bouées. »

 

Tu es issu de la voile légère, avec notamment d’excellents résultats en 420 au niveau international. Tu es donc, a priori, plutôt rôdé à ce type d’exercice… 
« En théorie oui, mais sur un gros bateau, seul qui plus est, c’est plus compliqué pour moi. Comme je l’ai dit, j’ai toujours peur de faire une bêtise sur un autre concurrent et cela me stresse un peu. Je vais faire de mon mieux. Je suis déjà pleinement concentré sur ma course depuis deux jours. Mon but, c’est de parvenir à être régulier du début à la fin, de ne pas faire de gros craquage. Comme à mon habitude, je préfère ne pas me fixer d’objectif précis de résultat, mais ce que je veux à tout prix éviter, c’est de régater en dents de scie. »

Quelle expérience as-tu de la Méditerranée ?
« En Méditerranée, je n’ai pas l’expérience du large car, jusqu’ici, je n’y ai couru que des côtiers. Je ne sais pas à quoi m’attendre mais en réalité, je ne me pose pas trop de questions. D’ailleurs, il me semble que cela ne servirait à rien. Depuis mon arrivée à Sète, à chaque fois que je regarde des fichiers météo ou des cartes isobariques, il n’y a rien d’autre que des zones assez fluctuantes ou des changements soudains de direction du vent, sans véritables zones de transition. C’est très différent de ce que nous connaissons en Manche ou en Atlantique. Il ne va donc pas falloir s’énerver et composer avec ce que l’on a. »

 

 

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