Loïs BERREHAR à l'arrivée de la première étape de la Solitaire URGO Le Figaro
Loïs BERREHAR, notre skipper Bretagne-CMB Performance a franchi la ligne d'arrivée de la première étape de la Solitaire URGO Le Figaro à l'aube, à 4h 35mn et 49 secondes après 4 jours, 12h 10mn et 49 secondes, en 30ème position.
Beaucoup de grains nous ont barré la route et bien ralenti : la navigation en elle même n’était vraiment pas simple, donc le classement non plus…
Il faudra analyser ma trace et analyser ce qu’il s’est passé : en tout cas une chose est sûre on a fait trop de route et pas au bon moment… Je dit « on » car on a été un bon paquet à se faire avoir.
En mer j’ai entendu qu’on était à 37 miles des premiers, à partir de là je savais que ça faisait beaucoup de temps… Pour le classement général ça semble plié. Maintenant il faut se reposer, regarder ce qu’il s’est passé et puis il faut essayer de prendre du plaisir sur les prochaines étapes et faire de belles choses. Et surtout ne pas trop penser à ça car ça a été dur à avaler tout de même, je le reconnais… Travailler comme ça pour que ça s’arrête en si peu de temps ça fait mal, mais je pense que ça fait parti du jeu de la solitaire. C’est la beauté de cette course là aussi.
On ne sait pas de quoi seront faites les 3 prochaines étapes , on peut s’attendre au même schéma voir pire donc il faut tenir ça en compte mais ça ne changera pas mon engagement et ma détermination sur les prochaines étapes. Je ne partirai pas en dilettante.
Ça fait partie de l’apprentissage, c’est ma deuxième solitaire, on ne peut pas avoir une copie parfaite tout le temps tout de suite et du premier coup. C’est un peu dur à avaler mais ça fait partie du truc…
Le tout s’est fait dans la douleur tout de même, il y a eu beaucoup de moments difficiles. Je ne cache pas que c’était dur, on a fait beaucoup de près, face au vent tout le temps, ça cogne, les bateaux tapent et ne sont pas confortables du tout… Et quand en plus on se prend le classement dans la tronche ça fait un peu mal. Mais après on ne va pas se plaindre : on fait du bateau, on fait ce qu’on aime et c’est très bien. Parfois ça ne se passe pas comme on veut mais c’est comme ça… !
C’était des conditions particulières donc il y a peut être eu une petite part d’aléatoire aussi !
En tout cas je suis hyper content pour Tom, surtout pour son arrivée on ne pouvait pas lui souhaiter mieux, je n’ai qu’une hâte c’est d’aller le féliciter… C’est génial, bravo !