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Solitaire URGO Le Figaro : une 50e édition de légende(s)

La Solitaire URGO Le Figaro est assurément LE grand-vous des Figaristes et l’édition 2019 ne dérogera pas à la règle, bien au contraire. Et pour cause, l’épreuve célèbre cette année sa 50e édition. Une édition anniversaire forcément dotée d’une saveur particulière avec l’arrivée du nouveau Figaro Bénéteau 3, un plateau d’exception et, en prime, un parcours atypique. 

TOM LAPERCHE, Skipper du Figaro Bretagne CMB Espoir, le 24 mai 2019, photo © Jean-Marie LIOT
TOM LAPERCHE, Skipper du Figaro Bretagne CMB Espoir, le 24 mai 2019, photo © Jean-Marie LIOT © Jean-Marie LIOT

D’ores et déjà la prochaine édition de la Solitaire URGO Le Figaro s’annonce hors-normes. En effet, son plateau réunit pas moins de cinq anciens vainqueurs, des dizaines de multirécidivistes, de jeunes talents et un beau panel d’étrangers. De plus, les organisateurs proposent un tracé qui mènera les 48 concurrents de Nantes jusqu’à Dieppe en passant par Kinsale et Roscoff, avec un crochet intéressant jusqu’à l’île de Man, le tout sur le nouveau Figaro Bénéteau 3. « Cette course me fait rêver depuis que je suis gamin. Beaucoup de noms célèbres sont sortis de cette épreuve et un grand nombre d’entre eux seront d’ailleurs de retour cette année. C’est forcément une fierté d’être à côté de ces gens-là, et si on peut régater à leur contact et même les titiller de temps en temps, ce sera super. Clairement, ce ne sera pas l’une des éditions les plus faciles, mais ce sera sans conteste l’une des plus belles », commente Tom Laperche. 

 

Pas de complexes

Même sentiment pour Loïs Berrehar : « Cette 50e édition affiche un plateau de fou. Ça impressionne un peu mais il ne faut pas trop y penser et rester concentré sur ses objectifs. L’an dernier, j’ai réussi à rentrer dans les quinze premiers au général. La suite logique, ce serait de remonter un peu le curseur et de rentrer dans le Top 10. Ce serait évidemment génial, mais c’est quand même un peu dur de se projeter avec une telle concurrence. Je pense néanmoins que c’est possible, même s’il faudra ne pas manquer de réussite ». Le skipper Performance de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – CMB s’alignera au départ de la course, le 2 juin prochain, avec la détermination qu’on lui connaît et une « niaque » toute aussi grande. « J’ai très envie de bien faire mais je sais que le parcours va, une nouvelle fois, être très technique et très piégeur. La deuxième étape, entre Kinsale et Roscoff notamment, promet quelques surprises car elle va nous faire remonter jusqu’à l’île de Man. C’est un coin qu’on ne connaît pas trop, contrairement à Wolf Rock ou au Fastnet où l’on va régulièrement. On sait par expérience qu’il se passe toujours des choses en mer d’Irlande et que cela peut créer des écarts énormes. Ça va être intéressant, c’est certain », assure Loïs. 

 

Préparer l’avenir

Pas moins d’enthousiasme du côté de son partenaire de team, Tom Laperche. « La perspective de découvrir de nouveaux terrains de jeu est vraiment super. Pour ma part, aujourd’hui, je connais surtout la Bretagne sud. Je vais donc être confronté à pas mal d’inconnues mais mon but, pour cette première année sur le circuit des Figaro Bénéteau, reste d’apprendre, d’essayer de bien comprendre ce qu’il se passe pour revenir plus fort ensuite et, évidemment, aller chercher la première place du classement Bizuth », a indiqué le jeune Espoir qui, pour mémoire, sera, avec Éric Delamare, l’un des deux plus jeunes marins de la compétition. Une compétition, on l’a déjà dit, hors-normes.

 
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