Sardinha Cup : une première échéance importante
Alors que les premiers stages d’entraînements organisés par le Pôle Finistère Course au Large ont repris à Port-La-Forêt début février, la première course de la saison 2019 se profile. La Sardinha Cup, une nouvelle épreuve au calendrier du circuit des Figaro Bénéteau, se tiendra du 26 mars au 13 avril, en Vendée, en trois actes : un prologue le samedi 30 mars, une première grande course entre le 2 et le 6 avril puis une seconde entre le 9 et le 12 avril. Un format intéressant qui va à la fois permettre aux marins de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – Crédit Mutuel de Bretagne de découvrir le tout nouveau Figaro 3 équipé de foil sur un format proche de celui de la célèbre Solitaire mais aussi de bénéficier de conseils avisés pour prendre en main leur machine et continuer de faire leurs armes au large. Tom Laperche, le skipper Espoir, et Loïs Berrehar, le skipper Performance, profiteront en effet du fait que l’épreuve se coure en double pour engranger de l’expérience auprès de deux marins affûtés, Ronan Treussart et Thomas Rouxel.
Découvrir le bateau, engranger de l’expérience
« L’objectif pour moi sur une épreuve telle que la Sardinha Cup, puisqu’elle se coure en double, c’est clairement de travailler les aspects performances, stratégie et météo. Ronan a une grosse expérience du milieu et du circuit des Figaro Bénéteau. Il a l’habitude de ce format de course et a naturellement beaucoup à me transmettre », souligne Tom, rappelant que son acolyte n’affiche rien de moins que quatre Solitaire du Figaro, cinq Transat AG2R et autant de Tour de France à la Voile mais aussi sept Tour de Bretagne au compteur. Un palmarès solide, tout comme celui de Thomas, choisi par Loïs, qui lui, compte onze transatlantiques en course, une Volvo Ocean Race, un Trophée Jules Verne mais aussi de six saisons sur le circuit des Figaro Bénéteau avec, à la clé, une éclatante victoire dans la Transat Bretagne – Martinique en 2011, sous les couleurs de Bretagne – CMB Performance. « Thomas a enchainé les expériences sur une multitude de supports différents (Figaro, MOD70, VOR60, Ultime…) et il est aujourd’hui assez réputé en tant que performer. Il sait régler un bateau et le faire aller vite. C’est important pour moi qui n’ai finalement qu’un an de Figaro au compteur », a indiqué le jeune Morbihannais qui nourrit malgré tout de vraies ambitions.