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En route pour la Galice !

 

Tout juste remis de la première étape qui a énormément sollicité les bateaux et les organismes, Loïs Berrehar, Sébastien Simon et les 34 autres marins de la 49e édition de la Solitaire Urgo – Le Figaro s’attaquent aux 520 milles du deuxième acte de la compétition. Ce dimanche à 14 heures, ils se sont élancés, en effet, de la baie de Saint-Brieuc en direction de Ria du Muros – Noia, en Espagne. Les enjeux ? Bien rentrer dans le match d’emblée car les 24 premières heures de course pourraient bien s’avérer déterminantes. Courants, petits airs et rase-cailloux : voilà ce qu’il faudra réussir à gérer au mieux pour déborder la pointe Bretagne et entamer une traversée du golfe de Gascogne express en bonne place avant que la situation se complique de nouveau au moment de l’atterrissage sur les côtes Galiciennes. En résumé, le match ne sera pas aussi simple qu’il n’y parait mais les skippers Espoir et Performance de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – Crédit Mutuel de Bretagne sont déterminés à donner le meilleur d’eux-mêmes. 

Bretagne CMB Voile
© DR

« Il a fallu trouver le bon équilibre entre se reposer et bien préparer le bateau. Je pense que j’ai réussi à trouver un juste milieu car je suis plutôt en forme alors qu’il est vrai que la première étape a été rude pour les bonshommes mais aussi pour les bateaux », a expliqué Sébastien Simon, fin prêt à en découdre de nouveau, mais aussi et surtout extrêmement déterminé. « Cette deuxième étape me plait bien car on va avoir à la fois de la pétole et du portant, ce qui est parfait pour moi. Je suis bien content et j’espère que la chance va me sourire », annonce le skipper Bretagne – CMB Performance qui vise clairement la victoire en baie de Portosin. « Aujourd’hui, les écarts sont infimes au classement mais cela ne signifie pas pour autant que nous soyons tous à égalité car, clairement, certains ont déjà bien plus puissé dans leurs réserves que d’autres. En ce qui me concerne, je suis prêt à me donner à 100% et à attaquer à la barre même lorsque ça va glisser au portant dans le golfe de Gascogne. Je ne perds pas de vue que tout ce qui sera pris ne sera plus à prendre », assure Sébastien qui sait que les 24 premières heures de course seront importantes. « On va jouer à rase-cailloux. J’ai bien regardé les cartes pour pouvoir affiner au mieux mes trajectoires. L’idée, c’est vraiment d’être devant à la sortie de la Manche car ensuite, ça ne devrait faire que partir par devant », note le navigateur.

« On comptera les points en Espagne »

Avis partagé par Loïs Berrehar. « On va partir avec des conditions assez légères, c’est-à-dire radicalement différentes de celles que l’on a eues pour commencer la première étape. Il n’empêche que si on va débuter avec 10 nœuds au lieu de 30, cela ne signifie pas pour autant que ça va être beaucoup plus facile », a avancé le jeune skipper espoir de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – Crédit Mutuel de Bretagne dont les routages ne le font pas arriver demain avant la mi-journée à la pointe bretonne. « Il va y avoir peu de repos et beaucoup de stratégie à faire lors de la première journée. Ensuite, ce sera le TGV. Aussi, comme l’a dit Sébastien, mieux vaudra être bien placé à la sortie de la Manche parce qu’un mille de retard au chenal du Four pourra rapidement se transformer en 5 ensuite. Clairement, il faudra être dessus dès le coup d’envoi », a confirmé Loïs qui, pour l’heure, occupe la troisième place au classement bizuth, avec un écart de moins de 5 minutes au premier. « J’espère évidemment reprendre l’avantage mais je vais faire ma course sans y penser. Je vais d’abord me concentrer pour régater comme il faut par rapport au reste de la flotte. On comptera les points en Espagne », a terminé le Morbihannais. C’est dit.

 

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