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Sébastien SIMON répond aux questions de Laura Flessel, Ministre des Sports

Ce midi sur InfoSport+, Sébastien SIMON à bord de Bretagne CMB Performance a répondu à quelques questions posées par Laura FLESSEL la ministre des Sports à propos de son duo formé avec Morgan LAGRAVIERE et de leurs stratégies sur cette fin de Transat AG2R La Mondiale.

Port le Foret le 10 avril 2017, les Figaro Bretagne Crédit Mutuel avec Pierre Rhimbault (Bretagne Crédit Mutuel Espoir) et Sébas
Port le Foret le 10 avril 2017, les Figaro Bretagne Crédit Mutuel avec Pierre Rhimbault (Bretagne Crédit Mutuel Espoir) et Sébastien Simon (Bretagne Crédit Mutuel Performance). Saison 2017. Photo © Jean-Marie LIOT / Bretagne Credit Mutuel © DR

Sébastien SIMON : "L’arrivée est dans 3 jours et 13 heures, ça ressemble à un dernier sprint ! La dernière nuit a été super animée, on a eu des grains dans les alizés, on est passé de 10 noeuds à 37 nœuds dedans… Ce sont des variations assez énormes, on n'a pas du tout dormi… On n'a pas vraiment le temps de se poser car le vent est très variable ça ne nous laisse pas beaucoup de répit.
On est 4 bateaux en tête donc ça promet d’être un super match avant l’arrivée !"

 

Laura FLESSEL, Ministre des sports : Quelle sera l’option choisie avant l’arrivée, plutôt nord ou sud ?

Sébastien SIMON: "Le vent doit tourner régulièrement à droite avant l’arrivée et nous sommes placés entre nos deux concurrents principaux donc on ne va pas chercher à aller les recroiser tout de suite on va essayer de jouer au centre entre les deux groupes (celui du nord et du sud) pour exploiter au mieux toutes les possibilités qu’on aura ! Ça ne va pas être facile, on sent que les deux prochaines nuits vont être aussi compliquées que celle ci… Ça promet !
On fait un sport matériel donc on peut toujours casser, il faut rester vigilant."

 

Au début de la course vous ne vous connaissiez pas énormément, où en votre duo à l’heure actuelle ?

Sébastien SIMON: "Ce qui est sûr c’est qu’on est partis avec le même objectif : on est là pour gagner la course ! On met tout en œuvre pour ça.  Ça se passe super bien, c’est vrai qu’on ne se connaissait pas trop et qu’on a des manières de faire assez différentes : moi je suis cartésien et lui plutôt sensitif mais au final ça match bien ! On se raconte plein d’histoires ! On est de la même génération, il a vécu une expérience de Vendée Globe, moi je vais le vivre dans quelques années… Et du coup c’est super, ce sont des beaux moments qu’on partage ensemble, on est dans la même galère, on est dans le même bateau, c’est comme une colocation. Ce n’est pas toujours simple mais plus c’est dur et meilleur c’est à l’arrivée !"

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