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Une victoire pour (bien) commencer la saison !

Le rideau est tombé, ce lundi après-midi, sur l’épreuve des Class40 du 16e Grand Prix Guyader, à Douarnenez. Lors de cette dernière journée de compétition, Bretagne - Crédit Mutuel Élite et les sept autres équipages en lice ont effectué un parcours côtier de 30 milles. Nicolas et ses hommes l’ont bouclé en quatrième position mais cela n’a pas remis en question leur victoire puisque celle-ci était acquise avant même le départ de la dernière course. C’est donc une arrivée réussie pour le bateau de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – Crédit Mutuel sur le circuit des 40 pieds, et c’est d’autant plus prometteur que le bateau s’est montré très à l’aise en vitesse dans les conditions plutôt toniques qui ont marqué ce week-end du 1er mai à la pointe de la Bretagne !

Clas40 Bretagne Crédit Mutuel ÉLITE au Grand Prix Guyader
© Jacques VAPPILON

Aujourd’hui, même s’ils ont commis une erreur en passant une marque de parcours dans le mauvais sens, ce qui les a contraints à faire demi-tour et qui leur a fait perdre trois points, alors qu’ils cavalaient en tête avec une belle avance, Nicolas Troussel et ses hommes peuvent se satisfaire d’avoir plutôt dominé ce Grand Prix Guyader 2015. La preuve, ce matin, avant le coup d’envoi de la dernière course, ils affichaient dix points d’avance sur leur dauphin, Solidaire en Peloton, le 40 pieds de Thibaut Vauchel-Camus, deuxième de la dernière Route du Rhum – Destination Guadeloupe. « Le bilan est très bon. Avant de venir à Douarnenez, il subsistait un gros point d’interrogation concernant la vitesse du bateau. A présent, après quatre jours de régate, nous sommes rassurés. Mieux, nous avons même pu constater que dans certaines conditions, et notamment au largue sous code 0 ou sous gennak, il était vraiment très rapide », a déclaré le skipper Bretagne – Crédit Mutuel Élite, peu après la remise des prix de l’épreuve, ce qui valide donc le travail réalisé cet hiver sur sa monture. « Le comportement général du bateau est bon, y compris dans des conditions un peu moins soutenues comme nous avons eues sur la fin. Bien sûr, il nous reste pas mal de travail à faire mais nous savons maintenant que nous partons sur de bonnes bases », a ajouté le Finistérien qui a tout de même relevé quelques pointes de vitesse à 25 nœuds (rien de moins !), ce week-end.


Des pointes de vitesse jusqu’à 25 nœuds !

« Nous avons réalisé des bords incroyables ! Cela est vraiment de bon augure pour la suite » a-t-il annoncé, par ailleurs ravi du travail de son équipage, composé, rappelons-le, de Corentin Horeau, le skipper Bretagne – Crédit Mutuel Performance, d’Alan Pennaneac’h, de Maxime Paul, d’Eric Kerscaven et de Jimmy Le Floch. « J’étais vraiment bien entouré. Corentin a barré la plupart du temps. Ainsi, j’ai pu me concentrer sur la performance du bateau et voir si tout fonctionnait correctement. Globalement, nous nous sommes bien arrachés car les journées étaient bien physiques. Avant-hier, en particulier, nous avons enchaîné des petits parcours et des runs de vitesse où il fallait alterner constamment spi et gennak, ce qui a multiplié les manœuvres à bord », a déclaré Nicolas qui, dans l’immédiat, va s’atteler à améliorer des petites choses sur sa machine en modifiant des points d’accastillage et des tailles de bouts puis en posant certains renforts. « Je vais également me concentrer sur les pilotes automatiques car ce sera primordial pour la navigation en double », a terminé le marin qui participera à la première étape du Télégramme Tresco Trophée, la semaine prochaine, à Roscoff, avant de rejoindre Caen où sera donné le départ de la Normandy Channel Race, la deuxième épreuve de sa saison en Class40, le 24 mai. A noter : pour l’occasion, il courra alors en duo avec Thomas Le Breton, Corentin Horeau étant, de son côté, engagé dans la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten, course durant laquelle lui et Sébastien Simon, le skipper Espoir de la Filière, espèrent bien prouver qu’ils sont en forme à un peu plus de deux semaines du coup d’envoi de la Solitaire du Figaro – Eric Bompard cachemire.

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