Du bon et du moins bon
Déjà plutôt bien dans le match lors des trois parcours côtiers disputés en début de semaine, Sébastien Simon a confirmé sa bonne forme du moment, ce samedi, en terminant 12e de la course au large de la Solo Maître Coq. « C’est pas mal mais j’ai minimisé les risques et au final, cela me pénalise un peu par rapport à certains qui ont tenté des choses plus audacieuses et qui me sont ainsi parfois passés devant. Au départ, je souhaitais faire ma course sans me préoccuper des autres mais le fait est que je n’ai pas réussi à les oublier. J’ai toujours fait un peu en fonction d’eux et je me rends compte que lorsque je suis sûr de mon coup, je devrais me lancer. Sur cette manche, à mon sens, je n’ai pas assez écouté mes intuitions. Si je l’avais fait, j’aurais sans doute pu faire un peu mieux », a déclaré le skipper Bretagne – Crédit Mutuel Espoir, à son arrivée à terre en fin de matinée, le comité de course ayant décidé de réduire le parcours au dernier moment, évitant ainsi aux solitaires un second tour de l’île de Ré dans des conditions laborieuses, la faute à un vent quasi inexistant. « Globalement, nous n’avons vraiment pas eu beaucoup d’air pendant cette course au large. Le rythme a même été très lent, hier. C’était un peu dur de rester concentré », a ajouté Sébastien qui a su rester bien placé du début à la fin. « Je termine 11e. Le bilan n’est donc pas mauvais, surtout que sur cette Solo Maître Coq, le niveau était particulièrement relevé, avec même des gens comme Morgan Lagravière ou Paul Meilhat qui ne seront pas sur la Solitaire cette année », a précisé le jeune marin qui va continuer de travailler ses réglages et sa vitesse dans les semaines qui viennent. « Ces deux choses sont essentielles pour moi. De plus, je sais que je dois passer un maximum de temps sur l’eau car pour l’instant, j’ai encore toujours un temps d’adaptation pour retrouver mes repères lorsque la nuit tombe. Le point positif, c’est que je sais que cela est lié au manque d’expérience et que ça viendra », a-t-il conclu.