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Une météo capricieuse des deux côtés de l’Atlantique

Alors que Bretagne – CMB Performance est toujours à la lutte pour la première place dans la Transat AG2R – La Mondiale, le suspense n’a jamais été aussi intense. Et pour cause, à désormais moins de 800 milles de l’arrivée à Saint-Barth, cinq duos, parmi lesquels Sébastien Simon et Xavier Macaire, se tiennent en moins de quinze milles. A présent, chacun cherche à optimiser sa trajectoire au mieux pour l’atterrissage sur les Antilles afin de bénéficier du meilleur angle possible lors des derniers milles, mais le moins que l’on puisse dire, c’est que la météo, avec notamment des grains qui se multiplient et de petits airs annoncés à l’approche des premières îles, ne leur simplifie pas la tâche. 

Solo Concarneau - Trophée Guy Cotten
© Bernard GERGAUD

ETA ? Lundi dans la matinée selon les derniers fichiers.
« C'est assez compliqué. Il y a deux possibilités pour aller jusqu'à Saint-Barth: jouer la route directe ou se décaler plus au sud. C'est un vrai dilemme », a déclaré Xavier Macaire à la vacation, ce matin. De fait, la situation est complexe sur l’arc Antillais en cette période, et les 800 milles qu’il reste à parcourir risquent bien de réserver quelques surprises avec une multiplication des grains sur la route des Figaro, mais aussi des vents plutôt faibles sur les îles, et en particulier sur Saint-Barth. « On se pose souvent des questions d'autant qu'il se passe des choses imprévues. Nous avons été déçus plusieurs fois sur certaines situations, certains scénarios. Au final, on essaie de continuer à faire avancer le bateau. On a notre idée sur ce qu'on veut faire. On va essayer de le mettre en place si les occasions se présentent au niveau du vent », a détaillé le co-skipper de Bretagne – CMB Performance qui a empanné deux fois, aujourd’hui, afin de se recaler légèrement dans le sud en espérant bénéficier à la fois d’un peu plus de pression et d’un meilleur angle que ses adversaires plus au nord, en l’occurrence les tandems Lunven – Mahé et Morvan–Loison. Bonne pioche ou non ? Pour l’heure, impossible à dire, surtout que les bateaux devraient être confrontés à des grains assez violents dans les journées de demain et de samedi, avant que le vent ne faiblisse sérieusement, dimanche. « On n'a pas de grigri à bord mais il va falloir avoir de la chance pour l'arrivée », a conclu Xavier Macaire que l’on sait redoutable dans les situations les plus complexes, et pas plus que Sébastien, du genre à baisser les bras avant l’heure. 

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